Sciences humaines - Nature et domaines
Sciences humaines Nature et domaines
Nature et domaines
Trois domaines, trois facteurs et trois angles complémentaires
Les sciences humaines plongent dans l'humus de l'humanité, du temps et de l'espace. C'est pourquoi le donné brute des sciences humaines nous paraît s'enrouler autour de trois grands domaines:
- Homme Relationnel
- Homme et l'Espace
- l'Homme et le Temps
Chaque domaine est sous la dépendance de trois grands facteurs spécifiques. Ces facteurs, intégrés l'un à l'autre, doivent être vus sous l'angle de TROIS :
- UNIVERS emboîtés : la personne, le social et le mental,
- DONNÉES dynamiques : la nature, la campagne et la ville, l'usine
- MOMENTS concomitants : le passé, le présent, le devenir.
LES INTERSECTIONS
TECHNIQUE / CULTURE
Le créneau que veut se donner l'Association pour le développement et la recherche en médiologie sous l'impulsion de Régis Debray, c'est d'éclairer plus largement les phénomènes d'efficacité symbolique ou autrement dit : « comment les idées deviennent force matérielle ? » Le contenu savant du site « mediologie.com » concerne les études portant sur les intersections technique/culture.
Le Rond-Point des sciences humaines a noté le Cahier n°3 qui traite des «anciennes nations, nouveaux réseaux» (mai 1997). Le sommaire du Cahier annonce les articles sous la problématique suivante.
Appartenir à une nation, c'est avoir des lieux, des images et des mots en commun. Mais la "communauté imaginée", de territoire et de langue, qu'est une nation vivante ne peut se comprendre en dehors des réseaux techniques qui structurent l'espace, l'imaginaire et la mémoire des hommes. Ces réseaux évoluent. Ce qu'ils ont construit hier,ils peuvent, en changeant de nature, le déconstruire aujourd'hui, tout en instaurant de nouveaux partages entre public et privé. A nouveaux réseaux, nations nouvelles.
Nous croyons que « les intersections technique/culture » conviennent bien aux trois domaines, aux trois facteurs spécifiques qui doivent être vus sous l'angle de trois univers emboîtés, trois données dynamiques et trois moments concomitants. Ce sont les raisons pour lesquelles nous suggérons cet hyperlien au site de Régis Debray sur La médiologie. (http://www.mediologie.com/)
Remarque: Veuillez nous faire part de votre appréciation de ce lien dans l'Internet.
SOURCE : | Bruno Deshaies, Méthodologie de la recherche en sciences humaines, Laval (Québec), Beauchemin, 1992, p. 133. |
L’HOMME relationnel
Fondements | A. La personne | B. Le social | C. Le mental |
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L’homme et l’ESPACE
Fondements | A. La nature (le 1er milieu) |
B. La campagne / la ville | C. L’usine (le 4e milieu) |
l’un par le milieu physique; l’autre par le milieu humain SYMBOLES: |
1.1 Sept composantes (surface terrestre) i. le climat ii. la végétation iii. la faune iv. les sols v. les sous-sols vi. les reliefs vii. l’eau 1.2 Les quatre sphères 2. Degré de développement naturel 3. Travail de l’homme (et l’écoumène) [les dépendances] |
1. Le milieu rural (le 2e milieu) 2. Le tissu urbain (le 3e milieu) 3. L’aménagement du territoire et les politiques de développement |
1. Le monde industriel 2. Le PNB 3. La production |
SOURCE : Bruno Deshaies, Méthodologie de la recherche en sciences humaines, Laval (Québec), Beauchemin, 1992, p. 134 : d’après la Figure 4.6. Pour le 1er milieu (la nature), notez que le point 1.2 est inspiré par Claude Allègre, Écologie des villes, écologie des champs, Paris, Fayard, 1993, p. 25-28 (coll. « Le temps des sciences »).
L’homme et le temps
A. Le passé | B. Le présent (la VIE ou l’AGIR : L’EXPÉRIENCE) |
C. Le devenir | |
1. Les faits (l’événement) 2. La durée sociale (changement / permanence) 3. Les rythmes (individuels / sociauxaccélérés / lents courts / longs, etc.) |
1. L’existence (la condition humaine) 2. La lutte (coopération / compétition) OU le dialogue SOCIAL 3. Les choix (l’aventure calculée) |
- Trois visions 1. Humaniste 2. «Sociologique» a. «sociologisme» b. «téléologique» 3. Théologique |
SOURCE : Bruno Deshaies, Méthodologie de la recherche en sciences humaines, Laval (Québec), Beauchemin, 1992, p. 134 : Figure 4.6.