Enseignement de l'histoire. UNE AUTRE RÉFORME, POURQUOI FAIRE?
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Où sont les défenseurs de l'histoire ?
L'équation est simple : il faut d'abord une place à l'horaire, des professeurs enthousiastes et des administrations responsables et courageuses afin de surveiller et d'améliorer progressivement cet enseignement. Voilà la solution à long terme.
Depuis 1976 et même avant, où étaient tous ces gens qui se portent aujourd'hui si fièrement à la défense de l'enseignement de l'histoire ? Ont-ils oublié que le programme des sciences humaines au primaire est obligatoire depuis 1971 ? que l'enseignement de la géographie et de l'histoire est obligatoire au secondaire depuis 1972-1973 de Secondaire 1 à secondaire 4 ? que les cours à options de Secondaire V en économique, géographie et histoire ont eu une bonne audience auprès des élèves de la fin du secondaire ? Leur mémoire est très sélective. L'équation est simple : il faut d'abord une place à l'horaire, des professeurs enthousiastes et des administrations responsables et courageuses afin de surveiller et d'améliorer progressivement cet enseignement. Voilà la solution à long terme. Or ceux qui parlent aujourd'hui ont ignoré cette maxime élémentaire. Ils parlent sporadiquement de l'enseignement de l'histoire et ensuite ils s'endorment pour se réveiller à nouveau et ainsi de suite. Le réveil vient de sonner. Les experts se réunissent. Le « Forum pour la réforme de l'enseignement de l'histoire » se réunit à l'Université, jeudi, le 21 août 1997. La vérité s'annonce.
