LA SOLUTION
Monsieur Charest doit faire lui aussi « l’ultime sacrifice » : PARTIR.
Chronique de Bruno Deshaies
http://www.vigile.net/
jeudi 24 mai 2012
Source : http://www.vigile.net/LA-SOLUTION-Monsieur-Charest-doit
REM.: Cette chronique présente différentes étapes de la crise et propose la solution adéquate d'un point de vue parlementaire et démocratique.
(Voir la fin de la chronique)
Après la bévue récente du sondage CROP-La Presse, mal-en-point (?), l’éditeur du journal La Presse a lancé un appel à ses lecteurs et lectrices.
À : Solution@lapresse.ca
DATE : Mardi, 22 mai 2012
« LE POUVOIR CORROMPT, LE POUVOIR ABSOLU CORROMPT ABSOLUMENT. »
(Lord Acton)
Les menaces contenues dans la loi 78 sont telles qu’elles corrompent tout processus démocratique et entachent également son gouvernement de vouloir susciter la TERREUR sur toute la population. Si jamais il lui prenait l’envie de déclencher rapidement des élections, le premier ministre du Québec devrait savoir qu’il agirait par abus de pouvoir en entraînant à sa suite tout l’État québécois et les institutions décentralisées de l’État dans un sillon catastrophique pour la société québécoise. CETTE LOI SCÉLÉRATE ADOPTÉE PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE DU QUÉBEC SUR DIVISION MET LA SOCIÉTÉ QUÉBÉCOISE DANS UN ÉTAT TOTAL DE DÉLIQUESCENCE. Le gouvernement du Québec doit se ressaisir et ramener à la raison les milieux financiers et d’affaires ainsi que le patronat à accepter sérieusement leur « juste part » de responsabilité envers toute la société québécoise.
La rhétorique du parti libéral provincial est infecte. Le gouvernement Charest n’a pas le droit de comploter dans le dos des huit millions de Québécois. Il est évident que ce gouvernement veut répandre la terreur pour régner le plus longtemps possible sur la société québécoise « dans le but de briser sa résistance ». Le gouvernement Charest vient de GELER le Québec pour un an. Pour quelle raison ? Pour remettre la modique somme de 21 750 000 $ par année au réseau des cégeps et des universités au cours des cinq prochaines années. Le gouvernement défend sa cause en se servant de l’alibi des libertés individuelles et de la démocratie. Pour y parvenir, il ne se gêne pas de jeter tout le Québec dans un chaos politique insupportable. L’Exécutif du gouvernement Charest peut-il justifier sa décision brutale par une loi spéciale adoptée sous le bâillon ?
C’EST NON !
La « chose » inacceptable doit être réparée. Monsieur Charest doit faire lui aussi « l’ultime sacrifice » : PARTIR. Pour ce faire, il doit se rendre illico chez le Lieutenant-gouverneur du Québec remettre la démission de son gouvernement. Un nouveau gouvernement doit être formé. Les politiques doivent apprendre à la dure de vivre de leurs erreurs politiques funestes − le jusqu’au-boutisme n’est pas de mise et même antidémocratique.
Mise à jour. 24 mai 2012 10 h 42
Sous le poids de la répression et de la colère étudiante et après 100 jours de manifestation, le gouvernement vient de donner son aval à une autre porte-parole du gouvernement. Après de nombreuses tergiversations stupides, la ministre Michelle Courchesne s’empresse aujourd’hui de parler aux étudiants.
Imprégnée par l’idée de la nécessité des menaces de la loi 78, aveuglée par l’obsession du moratoire, intransigeante dans ses paroles, soumise à un conseil des ministres à l’esprit tordu, imbues des principes de la démocratie inviolable malgré les abus de pouvoir du gouvernement Charest, la ministre Courchesne peut-elle vraiment en arriver, in extremis, à un compromis intelligent et valable ? J’en doute énormément.
Le gouvernement Charest est déjà devenu illégitime par ses nombreux actes de gouvernement. Une politique publique doit être connue ouvertement par le public et non sortir d’un item d’un budget gouvernemental comme une lettre à la poste.
Monsieur Raymond Bachand, aux Finances, et madame Michelle Courchesne, au Revenu du Québec, ont eu l’aval du Premier ministre pour accomplir ses basses œuvres conservatrices. Le Premier ministre aujourd’hui, ce 24 mai, peut-il s’en laver les mains impunément et sans en être imputable en démocratie ? La démocratie ne fonctionne pas uniquement du Haut vers le Bas. La démocratie, c’est aussi un mouvement du Bas vers le Haut.
Ce que la population comprend, c’est que l’évaluation d’en Haut de la situation a été beaucoup trop imprégnée par l’idéologie partisane du Parti libéral du Québec. La réaction est donc venue d’en Bas. Le Premier ministre n’a pas aimé. Il est très choqué et insulté. Il voit dans sa boule de cristal un déni démocratique. Lui, il a le bon pas ! Conséquemment, il se retrouve les mains rouges et le visage masqué par des ratiocinations et des arguties démagogiques qui le discréditent de jour en jour. Une véritable arnaque politique.
En démocratie parlementaire, on ne peut laisser passer la démission d’une ministre importante du Conseil des ministres sans que nous n’en tirions aucune conséquence politique. Le couvercle ministériel sur la marmite et le silence des journalistes sur cette démission sont surprenantes. On dirait une sorte de déni de l’événement camouflé par un autre événement de scandale du financement des partis politiques. Belle démocratie Monsieur le PM du Québec !
Soyons clair :
« Un nouveau gouvernement doit être formé. Les politiques doivent apprendre à la dure de vivre de leurs erreurs politiques funestes − le jusqu’au-boutisme n’est pas de mise et même antidémocratique. » La gravité de la situation exige une solution précise qui vise directement les parlementaires de l’Assemblé nationale du Québec, car ils sont tous et toutes responsables de la crise. Laver votre linge sale en famille le plus vite possible.
LA SOLUTION :
ELLE N’EST MÊME PLUS DANS UNE ÉLECTION HÂTIVE OU TARDIVE, MAIS DANS LA DÉMISSION DU GOUVERNEMENT DE JEAN CHAREST.
UN NOUVEAU GOUVERNEMENT DOIT ÊTRE FORMÉ POUR RÉSOUDRE LA CRISE POLITIQUE D’ABORD, PUIS S’ATTELER À CORRIGER, POUR 2012-2013, L’ITEM DES DROITS DE SCOLARITÉ DANS LE BUDGET BACHAND QUI EST À L’ORIGINE DE LA CRISE.
Une fois ce travail accompli par les parlementaires de l’Assemblé nationale, ces derniers pourront entrevoir ensuite, dans l’honneur et la dignité, le recours au processus électoral. Faites vos devoirs. C’est urgent.
16 h 05 Dernière nouvelle
Le gouvernement Charest et le nouveau Directeur de Cabinet du PM (qui est son ex-chef de Cabinet) prennent la crise au sérieux. Le trémolo dans la voix, la ministre Courchesne s’affaire aux préparatifs de la rencontre avec les représentants étudiants, même que le premier ministre déclare suivre de près la solution de crise.
Personnellement, je ne crois plus ces personnes qui pensent rétablir la paix sociale sur un coup de vent avec la loi scélérate qu’ils auront à gérer en prétendu temps de paix sans que l’épée de Damoclès ne revienne au premier détour d’insatisfaction du Premier ministre.
Suite...
27 mai 2012 La 33e manifestation : les citoyens-bruiteurs de casserole
Le Premier ministre se taire dans un mutisme obstiné.
Les élites (?) montréalaises viennent enfin de prendre conscience de l’ampleur du dégât politique créé par le gouvernement Charest.
Les pressions d’en Bas doivent servir maintenant à obliger le Haut,
c’est-à-dire le premier ministre Jean Charest à se rendre
chez le Lieutenant-gouverneur du Québec pour lui remettre
la démission de son gouvernement.
Maintenant, de toute urgence, les politiques doivent assumer
dans l'enceinte de l'Assemblée nationale le rétablissement de la paix sociale
en répondant adéquatement par des mesures concrètes
pour répondre à la grogne soutenue exprimée par le Peuple québécois.
Il n'y a pas d'autres portes de sortie.
RÉFÉRENCE :
CARREFOUR DE L’INDÉPENDANCE NATIONALE DU QUÉBEC.
Plusieurs commentaires de Bruno Deshaies sur cette crise démocratique québécoise. http://www.vigile.net/Carrefour-de-l-independance
29 mai 2012, par Bruno Deshaies
Précisions : Au sujet du premier ministre, monsieur Jean Charest, il est rendu au point où il doit aller remettre la démission de son gouvernement au bureau du Lieutenant-gouverneur du Québec pour qu’un nouveau gouvernement règle la crise d’abord. Pour les parlementaires à Québec, ce sera ça la démocratie à la dure. Eux et elles aussi ont des leçons à tirer des événements épouvantables que les Québécois et surtout les Montréalais subissent jour après jour.
Source : http://www.vigile.net/LA-SOLUTION-Monsieur-Charest-doit
Jules MICHELET (1798-1874),
« Celui qui veut s'en tenir au présent,
à l'actuel, ne comprendra pas l'actuel. »
Le Peuple (1846)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6118289n/f13.image.swfv