Si chacun d'entre nous, parmi les indépendantistes, se crée un BLOG et que chacun se tient sur son quant-à-soi, l'indépendance du Québec ne sera jamais possible. Si les indépendantistes se contentent de faire des commentaires sur d'autres commentaires, nous ne pourrons que tourner en rond indéfiniment. Si les « bloggers » indépendantistes ne trouvent pas les moyens d'unir toutes les forces indépendantistes, ils demeureront des individualistes incapables de mettre en commun leur énergie pour en faire une FORCE COLLECTIVE.
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Indépendance du Québec - 270
Bruno Deshaies
Chronique du jeudi - jeudi 14 décembre 2006
Indépendance ou sujétion ?
C’est assez de se faire endormir par les politiciens
http://www.vigile.net/Independance-ou-sujetion
Importance d’organiser l’offensive indépendantiste
Nous ne pouvons pas prendre les armes, mais nous pouvons organiser l’offensive indépendantiste avec des moyens financiers honorables, c’est-à-dire un demi million de dollars et après un million et toujours plus… Il nous faut des capitaux. Il nous faut des démarcheurs professionnels. Il faut organiser l’offensive. Mais il nous faut surtout une tête, un chef-d’orchestre-pas-politicien auprès duquel une élite de citoyens et de citoyennes saura se regrouper. Il doit vraiment comprendre « ce que c’est que l’indépendance » (voir ANNEXE). Il doit donc avoir son orchestre, n’est-ce pas évident ? Et ça ne devrait surtout pas être un Conseil de la souveraineté moribond qui s’attaque à de faux problèmes. Il est nécessaire aussi qu’il possède des moyens financiers suffisants pour entreprendre une symphonie dont le mouvement principal fera de l’optique indépendantiste une musique.
Afin de parvenir à composer et à réaliser cette symphonie, il y a indiscutablement quelques problèmes pratiques à régler. Dans l’ordre, on pourrait mentionner ceux-ci :
1. Favoriser le regroupement de toutes les forces indépendantistes au Québec ;
2. Consacrer nos énergies autour de la compréhension de l’optique indépendantiste ;
3. Former une élite indépendantiste ;
4. Payer honorablement les formateurs ;
5. Agir auprès de la population ;
6. Disséminer dans la population l’idée indépendantiste ;
7. Inciter fortement les syndicats québécois à explorer sérieusement l’optique indépendantiste ; 8. Inciter les représentants du Bloc à Ottawa à réorienter leur carrière ;
9. Assumer la diffusion de l’idée indépendantiste en exploitant au maximum l’espace public ;
10. Manifester sa force de persuasion ;
11. Tester notre force de dissuasion contre les fédéralistes du Québec d’abord et du Canada ;
12. Se porter, finalement, à la défense du Québec pour qu’il maîtrise sa vie politique, économique et culturelle.
Un tel plan d’action exige une unité de direction ainsi que des moyens financiers considérables. Voir trop petit, c’est comme voir trop grand ! Il faut surtout voir juste. Où est-il le « cabinet de guerre » (le war room) des indépendantistes ? La question est posée. Il faudrait certainement y réfléchir dans les semaines qui viennent. Le sort de Vigile est un bel exemple d’un manque de cohésion ainsi que d’une absence de coordination des efforts financiers au sein de la mouvance indépendantiste : il est toujours au bord de la fermeture faute de financement !
L’année 2007 ne doit pas commencer sous les mêmes auspices que les derniers débats autour de la nation québécoise et du « général » Stéphane Dion à la fin de 2006. Les Québécois-Français ont certainement d’autres chats à fouetter.
Tous les indépendantistes doivent donner un coup de barre radical. La lutte nationale au 3e degré consiste à déterminer QUI GOUVERNE (à l’interne et à l’externe). Est-ce le gouvernement du Québec ou est-ce le gouvernement canadian ?
Pourquoi pas une série de contacts personnels où les questions de fond seront abordées et l’individualisme mis de côté. Qui, parmi l’élite québécoise, commencera la chaîne téléphonique qui permettra d’alimenter le pipeline qui entraînera la concertation et l’unité d’action ?
C’est assez de se faire rouler par les politiciens ou les ex-politiciens souverainistes ou fédéralistes.
L’heure n’est plus aux discussions stériles (comme on le constate en ce moment), mais à l’organisation de l’action dans l’ordre, le bon sens, la détermination et l’esprit du vainqueur. Une bonne fois pour toutes !
Tous ensembles !
Bruno Deshaies
ANNEXE
Cliquer sur l'hyperlien suivant : http://www.rond-point.qc.ca/deux-attitudes-en-face-de-lhistoire-nationale-du-canada-francais/ pour accéder à l'ANNEXE.
2010-02-26 at 6:34
ce que je cherchais, merci