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MANIFESTE du Rassemblement pour l'indépendance nationale (R.I. N.)

Et après ? Où en sommes-nous ?

Les membres fondateurs du RIN

Les rinistes fondateurs sont au nombre de vingt personnes parmi lesquelles on retrouve André D'Allemagne, l'instigateur du nouveau mouvement, Jacques Bellemare, avocat, Marcel Chaput, biochimiste et fonctionnaire fédéral, ainsi que des fonctionnaires de la fonction publique fédérale, des Montréalais, des Hullois, un hôtelier de Morin Height et Charles Letellier de Saint-Juste, avocat, d'Ottawa.

La composition de ce groupe initial se distribue ainsi :

Origine

Nombre

Pourcentage

Montréal

13

65 %

Hull

5

25 %

Ottawa

1

5 %

Morin Height

1

5 %

Total

Total

Total

4
régions

20

100 %

Scolarité

Nombre

Pourcentage

Universitaire

10

50 %

Liens
politiques

Nombre

Pourcentage

Alliance
Laurentienne

5

25 %

SSJB
- OJC (*)

1

5 %

Aucun

7

35 %

Non
déclarés

7

35 %

Source :
André D'ALLEMAGNE, Le RIN  et les débuts du mouvement indépendantiste québécois.  Le R.I.N. de 1960 à 1963.  Étude d'un groupe de pression au Québec,  Montréal, Éditions de l'Étincelle, 1974, 160 p.  Préface de Marcel Rioux.  Voir p. 47-48 et l'ANNEXE II : « Membres fondateurs du RIN », p. 137.

(*) SSJB : Société Saint-Jean-Baptiste ; OJC : Ordre de Jacques-Cartier. 

Il est intéressant de noter que Marcel Chaput fait partie du groupe des rinistes fondateurs et que Pierre Bourgault n'est pas à ce moment-là dans le groupe. La moyenne d'âge est approximativement de 28-30 ans ; les plus vieux ont entre 42 et 45 ; les plus jeunes sont dans la vingtaine. Le groupe comprend deux avocats, un hôtelier, trois fonctionnaires fédéraux dont Marcel Chaput, 42 ans, des écrivains, des comédiens, deux rédacteurs publicitaires, l'un de 30 ans, André D'Allemagne, rédacteur publicitaire, et une femme de 30 ans, Suzette Mackay, un marchand, un assistant comptable, un vendeur d'assurances, un ouvrier, deux ménagères, une infirmière, un instituteur, puis un hôtelier, Roger Paquet de 45 ans. L'influence sur ce groupe de Raymond Barbeau est indiscutable. Ces pionniers des années 1960 vont tenter de développer et de diffuser une pensée indépendantiste qu'ils oseront présenter à l'opinion publique d'une manière aussi cohérente que possible.

Dépassement du conflit juridico-constitutionnel

Le mouvement indépendantiste des années 1960 se prépare au cours de la décennie précédente. La création de la Commission royale d'enquête sur les problèmes constitutionnels par le gouvernement du Québec offre l'occasion à la Société Saint-Jean-Baptiste de Montréal de présenter un mémoire le 13 mai 1954 où la Société rejette la thèse du retour au provincialisme (cette idée qui guette tous les partis politiques oeuvrant au Québec en ce moment), car elle est vouée à l'échec. « Les défenseurs de cette thèse, lit-on dans le mémoire, prennent leurs désirs pour des réalités. » (1)

Il vaut la peine de lire et de comprendre l'explication fournie au sujet du dépassement juridico-constitutionnel dans les rapports Québec Canada. Les auteurs du mémoire (dont Michel Brunet en particulier) constatent que la question des droits constitutionnels est évolutive. À leurs yeux, il apparaît impossible d'arrêter le cours de l'histoire uniquement à coups d'objections juridiques ou constitutionnelles.

En 1954, les auteurs du mémoire décrivent adroitement le cul-de-sac de cette position politico-constitutionnelle concernant le contentieux Québec Canada. Ils constatent que le Québec tourne en rond depuis au moins un demi-siècle par rapport aux objectifs que devrait se fixer l'État du Québec. L'extrait qui suit évoque le conflit politique plutôt que juridique et constitutionnel dans les rapports Canada Québec. Il met aussi en évidence l'aveuglement des minorités qui ont « naturellement tendance à croire en l'intangibilité des constitutions écrites ».

Les minorités, dont les droits sont protégés par des textes constitutionnels, ont naturellement tendance à croire en l'intangibilité des constitutions écrites. Elles ne veulent pas admettre que celles-ci se modifient constamment sous l'influence de la majorité et sous celle de nouveaux facteurs sociaux et économiques. Elles conservent dans un monde qui évolue constamment une conception statique du droit constitutionnel. Cette prise de position toute négative n'a pas empêché l'évolution constitutionnelle récente qui a fait du gouvernement central un véritable gouvernement national. S'y réfugier plus longtemps serait se condamner à un combat isolé d'arrière-garde. Combat perdu d'avance car le gouvernement central et la majorité anglo-canadienne n'ont pas l'intention de retourner à la décade 1920-1930.

Le conflit qui oppose l'État canadien-français du Québec au nationalisme anglo-canadien centralisateur du gouvernement d'Ottawa n'est plus uniquement d'ordre constitutionnel et juridique. Son caractère même et les circonstances en ont fait un conflit politique. C'est le fait que tous les Canadiens français, prêts à protéger leur autonomie culturelle, doivent reconnaître au plus tôt. Si Québec se contente de réclamer ses droits au nom d'un provincialisme depuis longtemps dépassé, il échouera.

Le gouvernement central a pris tous les moyens pour prévenir un retour à l'ancien provincialisme [des années 1920-1930]. Depuis plus d'un quart de siècle [c'est-à-dire depuis les pensions de vieillesse en 1927], et plus particulièrement depuis une dizaine d'années [par exemple, la loi sur les allocations familiales (1945), l'abolition des appels au Conseil privé (1949) et les pouvoirs accrus pour la Cour suprême du Canada (1949)], toute sa politique s'est orientée vers cette fin. (2)

Le Manifeste des rinistes de 1960 : « l'indépendance totale du Québec »

Les rinistes fondateurs du Rassemblement pour l'indépendance nationale prolongent l'enseignement de l'École de Montréal. Ils ont saisi cette dynamique globale de leur époque, mais ils ont par ailleurs de la difficulté à comprendre la notion fondamentale de l'historien Maurice Séguin portant sur l'« agir-par-soi » collectif. Toutefois, ils ne parviennent pas à aller aussi loin que lui dans l'analyse de la situation des Canadiens-Français.

La notion d'« indépendance totale du Québec » que l'on retrouve dans le Manifeste fait peur, mais elle est surtout imprécise. Cette « indépendance totale », sur quoi porte-t-elle précisément ? Signifie-t-elle l'abolition du pacte confédératif de 1867 qui est jugé comme « nul et périmé » ? Comment les auteurs peuvent-ils soutenir que « l'indépendance est du reste dans la ligne de l'histoire du Canada français : préparée par la Confédération puis par l'établissement de l'autonomie provinciale, elle représente l'aboutissement normal de l'évolution historique du Canada français » ? (3) Ils s'illusionnent sur ce point. La Confédération de 1867 est peut-être une amélioration sur l'Union de 1840, mais elle ne change pas l'annexion fondamentale du Canada-Français au Canada-Anglais : l'oppression essentielle s'exerce continûment sur le groupe minoritaire canadien-français.

Tant que les indépendantistes n'admettront pas cette notion fondamentale, ils vont faire un débat DANS le régime plutôt qu'un combat SUR le régime. En ce sens, ils seront toujours récupérés comme ils l'ont toujours été depuis la conquête à rester dans le régime sans pouvoir faire le bon qualitatif qu'impose l'objectif de l'indépendance du Québec.

Dans une large mesure, le « Manifeste du Rassemblement pour l'indépendance nationale » parvient mal à clarifier l'idée de « l'indépendance totale du Québec ». Pour les auteurs du manifeste, leur but consiste à réclamer l'indépendance non pour elle-même, mais pour « permettre au peuple canadien-français de choisir librement les voies de son avenir ». (4) D'où l'énonciation suivante : « la première des libertés civiques [est] l'indépendance de la patrie ».

Mais alors, comment penser l'indépendance pour ce qui est des libertés civiques ?

Tout le monde sait qu'il y a beaucoup de pays indépendants qui ne respectent pas les libertés civiques et que, de toute façon, ces libertés pourraient être bien vécues dans des régimes politiques indépendants de type fédéraliste. Toutefois, là aussi, les libertés peuvent être bafouées. Nous le savons ! Car la « Crise d'octobre » peut suffire à l'illustrer amplement. L'indépendance, c'est l'indépendance ou bien ce n'est pas l'indépendance. C'est ce point qu'il aurait fallu clarifier depuis longtemps. Or, l'évolution du mouvement souverainiste à continuer à osciller parmi des concepts flous qui l'ont conduit dans le cul-de-sac d'aujourd'hui.

La maldonne indépendantiste

Pour comprendre l'origine de la maldonne indépendantiste, il faut remonter au texte fondateur du RIN, soit à partir du Manifeste du 10 septembre 1960 rédigé par les rinistes fondateurs.

Andre d'Allemagne
Source : Société Saint-Jean Baptiste

Premier président du Rassemblement pour l'indépendance nationale (RIN), il meurt le 2 janvier 2001 à l'âge de 71 ans. Il fut membre du Parti québécois depuis sa fondation en 1968, mais il a déchiré sa carte de membre après que l'Assemblée Nationale eut adopté une motion de blâme contre les propos d'Yves Michaud sur la communauté juive.

D'après André D'Allemagne :

Le RIN rattache donc l'idée d'indépendance d'une part à un processus historique, dans une optique traditionnelle, et d'autre part à un contexte universel, celui de la décolonisation.

De plus, reprenant les thèses des historiens Guy Frégault, Michel Brunet et Maurice Séguin, selon lesquelles le Canada est composé de deux nations dont l'une a son gouvernement et son État à Ottawa, l'autre à Québec, le RIN présente, dans le contexte pan-canadien, son choix dans les termes très précis comme en témoigne une annonce du mouvement parue dans Le Devoir [le 29] avril 1961 :

À NOUS DE CHOISIR
rester une petite nation dans un grand pays
ou
devenir une grande nation dans un pays plus petit.

Ce qui rejoint la thèse inlassablement exposé par les premiers dirigeants du RIN, que l'on peut résumer ainsi : « Nous ne voulons pas être une minorité dans un pays qui s'appelle le Canada, mais une majorité dans un pays qui sera le Québec. » (5)

Après l'adoption du Manifeste en octobre 1960, le RIN s'oriente très tôt « vers l'élaboration d'un programme » qui « doit se faire de façon empirique et non dans l'acceptation globale d'une idéologie précise ». Très vite, le RIN se sent pressé par la préoccupation de rester dans l'actualité et [...] de définir ce qu'il appelle » les intérêts réels de la nation ».(6) Les rinistes et les indépendantistes des années 1960 sont les précurseurs du MSA qui donneront naissance au Parti québécois. Le poussin dans l'œuf est déjà tout formé en 1960. Il ne lui restera qu'à grandir, mais ses gènes seront ceux de « l'indépendance d'abord, l'association ensuite ! », selon l'expression même de Marcel Chaput en 1961. (7)

Les espoirs des rinistes

La position des «séparatistes » de 1960 est tragique. Ils ne sont pas parvenus à comprendre l'École de Montréal dans ses fondements les plus redoutables. La notion fondamentale de l'« agir-par-soi » pour la majorité culturelle française au Québec n'est pas examinée en profondeur. Ils ne font que « réclamer l'indépendance totale du Québec », mais ils ne parviennent pas à conceptualiser L'INDÉPENDANCE d'un État-nation québécois-français COMME OBJECTIF.

Ces « indépendantistes » restent tous accrochés à la révision des rapports entre le Canada et le Québec. Ils ne sont pas parvenus à préciser la nature de « l'indépendance totale du Québec » qu'ils souhaitaient faire naître. C'est pourquoi ils n'ont de cesse de la « réclamer ». Mais qui peut le leur accorder vraiment ? Poser la question, c'est connaître la réponse. Or, la réponse est bien connue : « c'est NON ! » depuis des générations par le Canada-Anglais. Il faut même situer l'origine de ce refus au Traité de Paris de 1763. Ce Traité international entre les grandes puissances de l'époque a confirmé l'éviction de la métropole française de l'Amérique du Nord après le conflit armé soutenu par les troupes britanniques et coloniales anglaises conjuguées.

Malgré tout, le Manifeste se termine avec l'idée que « le RIN rejette le pessimisme né de la Conquête et manifeste sa foi en la nation canadienne-française ». Qu'est-ce que ce passage veut dire ? Les rinistes fondateurs soutiennent qu'en « réclamant l'indépendance totale du Québec », ils peuvent se passer de l'interprétation dite « pessimiste » de l'École de Montréal parce qu'ils croient en la résurgence de « la nation canadienne-française » qui a le mérite d'être « issue des plus grandes civilisations de l'histoire ».

Au premier Congrès du Rassemblement pour l'indépendance nationale tenu à Montréal, le 28 octobre 1961, le président général, André D'Allemagne, dresse le premier bilan du travail accompli depuis un an. Il constate que les rinistes ont mis bien plus en commun « que la simple idée de l'indépendance mais aussi tout un état d'esprit. Il existe maintenant une forme de séparatisme qui est particulière au RIN et qui est en fait un nationalisme humaniste, intégral et démocratique. Humaniste, parce que pour nous l'indépendance n'est pas une fin mais un moyen. » (8) Cette idée parcourt toute la pensée des souverainistes des années 1960 jusqu'à nos jours. C'est d'ailleurs le talon d'Achille du mouvement souverainiste au Québec.

On comprend dès lors très bien pourquoi le RIN travaillera principalement à la résurgence de la nation canadienne-française en grande partie dans l'esprit de la Révolution tranquille. D'ailleurs, il mènera de nombreux combats pour défendre les idées qui sont préconisées dans leur programme de 1962. (9) Le journal L'Indépendance servira à propager le point de vue des rinistes sur les questions culturelles, économiques, sociales et politiques.

Le programme de 1962 débute avec la phrase suivante : « La seule langue officielle de l'État du Québec sera le français. (p. 243) » Cependant, ce n'est que dans le tout dernier paragraphe du programme où on peut lire : « Le Rassemblement pour l'indépendance nationale réclame l'indépendance politique totale du Québec et la proclamation de la république. (p. 250) » C'est tout ! Tout le reste, c'est un programme imaginatif pour « un Québec libre ». Par exemple : &laquo Le Québec libre négociera des ententes favorisant les échanges culturels avec divers pays, principalement ceux de langue française. (p. 244)» ; « Le gouvernement du Québec libre établira une loterie nationale dont les revenus serviront au financement de la sécurité sociale. (p. 246) »; « Au Québec libre, les fonctionnaires devront être recrutés par voie de concours selon leur compétence; leur carrière devra être soustraite à l'influence des partis politiques. (p. 249) » Et ainsi de suite.


Pour comprendre, il faut lire le Manifeste du RIN de 1960. Un texte fondateur de l'histoire du mouvement souverainiste au Québec.

Manifeste du Rassemblement pour l'Indépendance Nationale

(adopté à la première assemblée générale du RIN, octobre 1960)

Les Canadiens français constituent une nation dont l'origine remonte à l'époque de la Nouvelle-France. Conquise par la force des armes, isolée de sa mère-patrie, soumise à des tentatives d'assimilation nombreuses et prolongées, la nation canadienne-française a toujours manifesté une indomptable volonté de survivre et de s'épanouir librement en conformité avec ses origines et son génie particulier. La Confédération, issue de la Conquête et de l'impérialisme britannique, a placé et maintenu le peuple du Québec dans une situation anormale de faiblesse et d'infériorité. Ce régime, par ailleurs, n'a pas été établi par la volonté expresse des peuples en cause mais improvisé par la loi d'une métropole impériale. De plus, les droits accordés officiellement par l'Acte de l'Amérique du nord britannique au peuple canadien-français, dans le but d'assurer sa survivance et sa protection, ont sans cesse été violés, et continuent de l'être, par le gouvernement fédéral, à Ottawa. La logique et le droit permettent donc aujourd'hui d'affirmer que le pacte confédératif, par ses origines et par le cours de l'histoire, est nul et périmé.

En outre, la centralisation fédérale, réalisée à un rythme croissant, qui tend à transformer le régime confédératif en celui d'un État-nation unitaire, compromet non seulement l'épanouissement mais aussi l'existence même de la nation canadienne-française déjà gravement menacée par son isolement culturel et social et par l'influence anglo-américaine.

À l'époque actuelle où dans le monde entier les peuples s'affranchissent du joug colonial et les nations revendiquent leur pleine indépendance, le Canada français ne peut plus accepter de demeurer sous la tutelle économique et politique de l'étranger. L'idéal de l'indépendance nationale, qui s'allie à celui de l'internationalisme lucide, est valable au Canada français comme partout ailleurs. L'indépendance est du reste dans la ligne de l'histoire du Canada français : préparée par la Confédération puis par l'établissement de l'autonomie provinciale, elle représente l'aboutissement normal de l'évolution historique du Canada français.

De nos jours, les peuples n'ont plus besoin d'excuses pour vouloir être libres. Car si la liberté nationale n'est pas une fin en soi, elle est la condition essentielle à tout épanouissement réel des hommes et des peuples. La première des libertés civiques étant l'indépendance de la patrie, le Rassemblement pour l'indépendance Nationale réclame l'indépendance totale du Québec afin de permettre au peuple canadien-français de choisir librement les voies de son avenir. Une fois l'indépendance acquise, la nation canadienne-française devra se donner, par des moyens démocratiques, les institutions qu'elle jugera lui convenir.

Tels sont les principes et l'idéal que le Rassemblement pour l'indépendance Nationale (RIN) a pour but de défendre et de propager. Le RIN n'est aucunement relié, associé ni affilié à aucun autre organisme existant. Les membres du RIN sont par ailleurs entièrement libre d'exprimer et de faire valoir, à titre personnel, leurs idées et leurs convictions sur les questions qui ont trait à la politique interne, à la religion, aux théories économiques et aux doctrines sociales, car la seule raison d'être du RIN est de favoriser et d'accélérer l'instauration de l'indépendance nationale du Québec, sans haine ni hostilité envers quiconque mais dans un esprit de justice et de liberté pour tous.

En réclamant l'indépendance totale du Québec, le RIN rejette le pessimisme né de la Conquête et manifeste sa foi en la nation canadienne-française, issue des plus grandes civilisations de l'histoire.


Source : André D'ALLEMAGNE, Le RIN et les débuts du mouvement indépendantiste québécois. Le R.I.N. de 1960 à 1963. Étude d'un groupe de pression au Québec, Montréal, Éditions de l'Étincelle, 1974, 160 p. Préface de Marcel Rioux. Voir ANNEXE III, p. 139-140.

Plus tard !


Source : http://www.martinbelanger.com/quebec/images/levesqu2.jpg

La " Marche du Québec " du 17 avril 1982. (PDF: 202k) Dépliant de la Commission de la Capitale nationale du Québec sur René Lévesque, premier ministre du Québec de 1976 à 1985.

Sur la photo produite par le Centre de documentation du Parti québécois, on trouve Denis Lazure, Louis Laberge (FTQ), René Lévesque et Corinne Côté-Lévesque à la Marche du Québec du 17 avril 1982, dénonçant le rapatriement de la constitution canadienne le jour de sa proclamation à Ottawa par la reine Élizabeth II.

Et après ? Où en sommes-nous ?

Le chef de l'Action démocratique du Québec 23 septembre 2002
Le chef de l'Action démocratique du Québec

Mario Dumont

lundi à Toronto (PC/Kevin Frayer)

Steve Fairbairn, « Mario Dumont promet une meilleure coopération entre le Québec et le Canada. » La Presse Canadienne, 2002

NOTES

  1. Canada français et union canadienne, Montréal, Les Éditions de l'Action nationale, 1954, p. 63.
  2. Ibid., p. 63-64. Le passage en gras est de nous.
  3. Selon l'interprétation du Manifeste par André D'Allemagne lui-même, la Confédération de 1867 n'apparaissait pas aux yeux de tous les dirigeants du RIN comme aussi monstrueuse qu'on le disait. Il note dans son étude sur le RIN que « tout en dénonçant la Confédération, le RIN n'y voit pas une calamité historique. À ce sujet, certains dirigeants du mouvement rappellent la célèbre phrase du chanoine Groulx : « l'histoire n'est pas une potence ». Dans André D'ALLEMAGNE, Le RIN et les débuts du mouvement indépendantiste québécois. Le R.I.N. de 1960 à 1963. Étude d'un groupe de pression au Québec, Montréal, Éditions de l'Étincelle, 1974, p. 35, n. 30.
  4. Voir D'Allemagne, Ibid., p. 33-40.
  5. Id., Ibid., p. 36.
  6. Ibid., p. 37.
  7. Dans Pourquoi je suis séparatiste ? Montréal, Les Éditions du Jour, 1961, p. 78.
  8. André D'allemagne, Une idée qui somnolait. Écrits sur la souveraineté du Québec depuis les origines du RIN (1958-2000), Montréal, Comeau & Nadeau, 2000, 252 p. (Coll. « Mémoire des Amériques »). Préface de Pierre Bourgault. Anthologie préparée par Michel Martin. Voir p. 79-80. Le passage mis en gras est de nous.
  9. Pour le programme complet, voir dans Id., Ibid., p. 243-250.

QUELQUES RÉFÉRENCES

Approche linguistique de l'analyse des manifestes

UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL. Cours autodidactiques de français écrit [CAFÉ]

Un exemple d'approche philosophique


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