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Histoire

Histoire du Québec (1760 à nos jours)

  1. Notes préliminaires
  2. Évolution historique du « deuxième » Canada
  3. Histoire du Québec (1867...)
  4. Présent et avenir

    • Indépendance nationale du Québec. Une fin légitime. (Chroniques sur Vigile.net par Bruno Deshaies)
      • Le Rapport Massey et le canadianisme c. l'américanisme
      • Le chevauchement des cultures au Canada (Guy Frégault)
      • La Nation et le séparatisme 1936-1938 (Robert Comeau). Revue d’histoire de l’Amérique française, 26 (juin 1972), no 1 : 83-103.
      • «Les Jeunesses Patriotes, quelques années avant la fondation de La Nation, s'étaient donné pour but "d'assurer une vaste fusion de tous les petits mouvements épars"(3). A l'été 1935, les quatre fondateurs de La Nation — Paul Bouchard, Albert Pelletier, Roger Vézina et Pierre Letarte — se réunirent en vue de publier un journal séparatiste au début de l'année 1936; ils avaient le même but: regrouper tous les éléments nationalistes à l'intérieur d'un vaste mouvement autonomiste. Ces membres propriétaires et fondateurs de La Nation étaient tous avocats, ex militants libéraux pour la plupart, partageant la même sympathie pour Paul Gouin. Paul Bouchard était vraiment l'âme dirigeante de La Nation: il en assurait la direction et l'orientation idéologique. Ce leader autoritaire a toujours voulu voir incarnée dans un parti politique sa théorie nationaliste. Ayant échoué dans ses tentatives électorales à la tête de partis autonomistes, il placera son talent d'organisateur au service de l'Union Nationale, après avoir vivement combattu Maurice Duplessis.
      • Ce mouvement séparatiste nous apparaît "en continuité directe avec le mouvement nationaliste traditionnel", comme l'a noté Marcel Rioux. (4) Le mouvement de Paul Bouchard, contrairement à ce qu'a pu affirmer Léon Dion, (5) ne peut se comprendre en dehors de la perspective de l'abbé Groulx, qui exerça au cours des années trente une influence extraordinaire sur tous les mouvements nationalistes. C'est dans les écrits et les discours de leur maître à penser qu'ils disent trouver les justifications  de leurs revendications indépendantistes.» (p. 84)
      • (3) Hector Grenon, Chroniques vécues, 1930-1940 (Éd. du Jour, 1967), 91. (4) Marcel Rioux, "Sur l'évolution des idéologies", Revue de Sociologie de l'Institut libre de Bruxelles, I (1968) : 110. (5) Léon Dion, "Le nationalisme pessimiste", Cité libre, 18 (nov. 1957) : 9.
      • La commission Bélanger-Campeau sur l'avenir politique et constitutionnel du Québec (Mémoire présenté par Bruno Deshaies)Document : Raymond Aron : Aron_Raymond.Souverainete-et-federation (version PDF). Extrait de Paix et guerre entre les nations (1962). Un texte incontournable pour ceux qui prétendent être des indépendantistes.
      • Bruno Deshaies (2012-2015), Indépendance POLITIQUE du Québec. Treize leçons sur l'indépendance et l'interdépendance.

        Ce Plan se présente en trois temps : Leçon -A- Prendre position d’abord ; Leçon -D- Une décision finale et irréversible, puis la Leçon -M- L'ouverture sur le monde passe par la présence au monde.  Dans cette veine, les principes comptent. Cest ce que nous signale Edgar Morin en ces termes : « La vraie et grande politique ne se fait pas avec la certitude de gagner mais avec la foi en ses principes.» (Dans Pour sortir du vingtième siècle (1981).

        Cette approche cherche à mettre fin aux interrogations sociologiques qui s'intéressent plus aux phénomènes de vie en société et d'identité et, beaucoup moins au fait du sens de NATION INDÉPENDANTE (par opposition à une NATION ANNEXÉE). L'indépendance signifie la capacité d'agir (par soi) collectif.  Tel le principe de l'INDÉPENDANCE NATIONALE. Par conséquent, la question est fondamentalement POLITIQUE.  C'est la fin-en-vue que le public québécois doit finir par avoir collectivement à l'esprit. Il faut ouvrir cette porte de l'optique indépendantiste afin de mettre au monde un Québec indépendant. La souveraineté populaire permettra au final d'en assurer sa réalisation pratique et concrète..

      • 2015 - «Faire du Québec un pays» et réussir n’est pas n’importe quel objectif.  Les indépendantistes au tournant des années 1930 et suivantes.»  Chronique de Bruno DESHAIES,  dans Vigile.quebec : Indépendance politique du Québec 431 (23 juin 2015). Après la vague indépendantiste de 1937-1939 est venue celle des péquistes des années 1967-2015. Mieux organisés que leurs prédécesseurs, ces indépendantistes-péquistes ont cependant connu, en 1984-1985, une crise politique interne qui a entraîné la démission du premier ministre René Lévesque. Le nouveau Chef du Parti Québécois, M. Pierre Karl Péladeau, ne peut ignorer ni ces événements ni les plus récents, en 2003, sous Bernard Landry, puis finalement la déconfiture du 14 avril 2014. [Lire la suite…]
  5. Sélection de documents en histoire du Québec

    • 1814 - Mémoire des "Canadiens" (présentation et texte intégral) Un matériel considérable pour tous ceux et celles qui ne se complaisent pas dans le tournis du présent ou de l'actuel. Et Dieu sait quelle agitation les indépendantistes vivent en ce moment. Peut-on s'encourager en regardant le passé afin de devenir plus lucide. Le temps presse. Les affrontements nationaux ne sont jamais des choses simples. Il faut du cran et des idées claires. En ce moment, c'est le nuage (le cloud). Tout est bon ! N'importe quoi ! En 1814 c’était le gouvernement du Gouverneur et de son exécutif.
    • Pierre Bédard, les Canadiens et la guerre de 1812. Gilles Gallichan, Le loyalisme contre les idées républicaines Avril 2012 « La Chambre vote même un crédit de 3000 £ pour financer le voyage, mais les Conseils législatif et exécutifs mettent leur veto à l'initiative. Le juge Bédard restera à Trois-Rivières, les bureaucrates refusent de le propulser de nouveau sur la scène publique et d'en faire le porte-parole des "sujets canadiens de Sa Majesté". »
    • Sources- L’original de ce document existe à Université de Montréal, Service des Archives, Pavillon principal de l’Université, 2900 boul. Édouard-Montpetit, Salle E-614. Voir la Collection Louis-François-Georges Baby (P58), cote P58/L,45.- BAnQ Québec Catalogue Pistard-Archives. P923,D4,P14 Adresse et requête des habitants de la province du Bas-Canada à Son Altesse Royale, le Prince Regent.  Le document a été numérisé et est accessible sur place.- Ottawa : Canadian Institute for Historical Microreproductions, 1986. To His Royal Highness the Prince Regent [microforme] : the humble address and petition of the inhabitants of the province of Lower-Canada = A Son Altesse Royale le prince Regent : l'humble adresse et requete des habitants de la province du Bas-Canada.
      • 1868 - Discours des finances de Christopher Dunkin (extraits)
      • 1956 - Qu'est-ce que l'assimilation ? (Michel Brunet)
      • 1959  - Brunet_Michel.La démocratie et les Canadiens_1959  Conférence du professeur Michel Brunet à la Société d’étude et de conférences à Montréal. Dans Le Devoir, jeudi 5 mars 1959.  «Comme on sait, en 1760, la défaite militaire entraîna la perte de la colonie par la France. Les Canadiens avaient perdu leur liberté collective, la colonie devint une province de l’empire britannique. Soumis à une domination étrangère, ils n’étaient plus les artisans de leur destin. L’avenir de la vallée du Saint-Laurent appartenait à partir de ce moment, aux conquérants et aux colons anglais.»  Texte revu et augmenté par l'auteur puis publié dans Québec Canada Anglais. Deux itinéraires et un affrontement. Montréal, Éditions HMH, 1968, p. 106-122 (coll. «Constantes» vol. 12).
      • 1960 - Manifeste du Rassemblement pour l'indépendance nationale
      • 1962 - Débat télévisé : L'affrontement Lesage-Johnson
      • 1963-1964 - Obstacles a l'indépendance.trois obstacles(FINAL) Les trois grands obstacles à l'indépendance du Québec (Maurice Séguin) Dans Histoire de deux nationalismes au Canada.  «Le mouvement séparatiste de 1960» : «Au début, ces indépendantistes ne parviennent pas à se libérer de l'attitude de fédéralistes dépités.» C'est pourquoi nous tenons à ajouter ce Tableau qui porte sur le Canada-Français et le Québec.  Les indépendantistes doivent prendre conscience des conséquences.  
      • 1958-1959 -Maurice Séguin : Les tendances possibles en politique. Dans Histoire de deux nationalismes au Canada,  Préface de Bruno Deshaies, p. XV. Tendances possibles en politique
    • 1965-1966 - Le réparable et l'irréparable. (Maurice Séguin)  En histoire le réparable et l'irréparable soulèvent des problèmes complexes. Dans cet esprit, Maurice Séguin présente à l'homme d'action une réflexion sur le danger de gaspiller en pures pertes ses meilleures énergies, ses moyens de circonscrire le mal et même de risquer d'aggraver la situation et d'accroître les dangers de démission chez la masse.  Se référer à la «Mise en garde» et à Histoire de deux nationalismes au Canada.
    • 1969 - Bruno DESHAIES Compte rendu (de 8 pages) de l'ouvrage de Michel Brunet intitulé Québec Canada Anglais. Deux itinéraires et un affrontement (1968).   La question fondamentale concerne l'histoire des deux Canadas et le problème crucial des rapports entre les fédéralistes et les indépendantistes.   L'optique de l'«union canadienne» qui est celle du Pr Brunet mérite tout autant notre attention que notre critique.  Pourquoi ? parce qu'au fond, c'est le problème de «la réforme» du système fédéral canadian. Toutefois, dans l'optique indépendantiste, «la réforme» est impensable.  Cependant, sur un point majeur, le Pr Brunet reconnait à sa pleine valeur le fait de posséder cet instrument politique qu'est l'État du Québec en tant que tel.  Sur ce plan, il fraternise avec les indépendantistes. Il ne va pas plus loin. En 2015, le  débat demeure toujours d'actualité.  Un ouvrage à lire pour comprendre la filiation du passé avec le présent.
    • 1974 - Pour la suite de notre histoire (Doris Lussier) Point de vue l'évolution du Québec après 1960 : Transformations et continuité par un professeur de  philosophie politique de l'Université Laval. L'Auteur pose la question qui suit : «Pourquoi, croyez-vous, l’indépendance du Québec est-elle devenue la question centrale de la politique québécoise?... » Il répond : «Parce qu’il est naturel qu’un peuple adulte n’aime pas être gouverné par un autre.»  
    • 1975 - Le pain, le beurre et... l'indépendance (Pierre Harvey) Point de vue d'un économiste sur la souveraineté selon les concepts d'indépendance et d'interdépendance économique. Une dizaine de mois avant la prise du pouvoir à Québec par le Parti québécois dirigé par René Lévesque, Pierre Harvey cherche surtout «à désamorcer quelque peu cette peur panique que nous avons dans les tripes». Outre ce problème, les remarques qu’il fera «viseront aussi à éclaircir quelques concepts élémentaires qui mal compris, amènent les critiques de bonne volonté à passer complètement à côté de la question et permettent à certains politiciens, plus au fait du sens des mots, de fabriquer des slogans efficaces peut-être mais totalement vides de contenu.»  Cet essai demeure toujours d'actualité.
    • 1975 - Le soleil du pouvoir (Pierre Vadeboncoeur)
    • 1999 -Maurice Séguin, maître à penser l'histoire (André Lefebvre)  «Si, pour l’enseignant d’histoire qui veut perfectionner ses propres normes, Les Normes sont l’instrument de choix, elles sont aussi, pour lui et pour tout enseignant, un moyen privilégié de développer, d’approfondir sa philosophie de l’éducation et de l’enseignement. »
    • 2003 - Maîtriser le politique.  Yves Martin a eu raison d’écrire ce qui suit : «À propos de la "solution confédérale" [...] S'il y a désaccord sur la position péquiste, il faudra que ce soit sur ce qu'elle est plutôt que sur l'interprétation erronée qu'on peut en donner.» La solution confédéraliste pose le problème du nationalisme. Il en est de même avec la solution «constitutionnaliste» ou juridique. Les indépendantistes doivent comprendre que la nation, au sens intégral, doit «maîtriser le politique» tant à l'interne qu'à l'externe pour l'ensemble des activités reconnues à un État détenteur de la souveraineté politique complète. «Pas "faisable", la souveraineté? «La vraie "question fondamentale", se demande-t-il, consiste pour les Québécois à savoir où doit se situer le centre déterminant de leur avenir collectif, à Ottawa ou à Québec.» Il faut donc régler la question de fond.
    • 2003 - LE DISCOURS LIMITE DES SOUVERAINISTES. Toujours à la recherche du statut constitutionnel du Québec.  Chronique de Bruno Deshaies, 23.10.2003,  écrite dans la foulée de la polémique André Pratte vs Yves MARTIN.  Supra, «Maîtriser le politique».
    • 2007 - L'indépendance nationale du Québec dans l'optique indépendantisteConférence de Pierre Daviau devant le Club des ainé(e)s de la Capitale (Québec), 21 mai 2007.  Il déclare : «Pour y arriver, il faut oublier l’optique fédéraliste et reconnaître que l’indépendance est la clé de voûte du problème Québécois.»
    • 2008 - «La question nationale n’est toujours pas réglée.» Billet de Vigile par Bernard Frappier  (reprise de 2002).  Mercredi 30 avril 2008.  Résumé. La logique est dans les choses. Puisque le PQ ne semble pas résolu à prendre le chemin de la lutte, puisqu’il se contente de la rhétorique, puisqu’il esquive l’action, faut-il s’étonner que s’affaiblisse le lien qui cimentait la coalition péquiste ? Le PQ a perdu son âme. Le corps péquiste se défait, morceau par morceau. Visites : 2 024 + 9 messages 13-07-2015.   Une analyse qui rejoint à la fois les points de vue de Pierre Daviau (2006 et 2007) et de L'Engagé (2011),.
      • EXTRAIT (Bernard Frappier) : «Le projet péquiste s’est enlisé depuis le 30 octobre 1995. La Grande Frousse d’Octobre 95, c’est le PQ qui l’a eue... S’il fallait que le OUI gagne, bonjour les problèmes... Ce serait une crise avec Ottawa... Vaudrait mieux négocier, régler à l’amiable, demander à Ottawa la permission. Ce serait « moralement irréprochable », même si ce serait politiquement « irréalisable »... Etc.

        Tel est le sentiment qui se dégage de la stratégie péquiste depuis 1995 : le PQ a la frousse de proposer aux Québécois le projet de l’indépendance nationale. Il se contente d’en parler. Pour la rhétorique, il est imbattable.»

    • 2011 - Cœur de la pensée indépendantiste. (L'Engagé) Dans Vigile.quebec, Tribune libre, lundi 15 août 2011. Visites : 1 493 + 11 messages  5 mars 2015. Un texte essentiel de 27 pages. À lire pour comprendre la nature d'une solide pédagogie de l'indépendance. À titre d'illustration, consulter  «L’annexe du Professeur Tournesol (ami de L'Engagé)» de ce document.  Explication :  «Chaque fois que le fédéral agit, même avec les meilleures intentions du monde, c’est le Québec qui n’agit pas, individuellement, collectivement et majoritairement, par lui-même.» Voir 44 exemples où
      - le fédéral pense pour nous,
      - le fédéral agit pour nous, 
      - le fédéral pense à notre place.
      • Principales conséquences : «Ce remplacement (ou inaction imposée), en lui-même, cette substitution, en elle-même, indépendamment de ses modalités, constitue une oppression inévitable, essentielle, qui tient à la nature même de la vie, laquelle consiste à agir par soi.»
    • 2014 -  «Le PQ doit se recentrer sur sa raison d’être.» (Charles-Philippe COURTOIS)  Dans L’Action nationale, avril-mai 2014.   L'auteur soutient :
      • «À force de ne pas présenter de pistes de solution, de programme clair, mais de recourir à toutes sortes de circonlocutions, quand ce n’est pas les incantations comme « dans les 1000 jours » ou « on veut un pays », le PQ paye le prix du manque de vision et de préparation sur sa raison d’être.  Devant la rebuffade exprimée le 7 avril [2014], la pire des solutions pour le PQ de chercher à choisir entre le bon gouvernement et l’absolutisme indépendantiste. [...]  Or c’est cette fausse alternative qui a mené le PQ au marasme puis à la catastrophe depuis presque 20 ans maintenant.»
      • Il faudrait se demander si la notion «d'absolutisme indépendantiste» ne tend pas à définir le PQ comme un parti de pouvoir pour mieux gérer le Québec avec une étincelle particulière qui pourra, un jour, déclencher le processus d'indépendance dans le confort de son foyer.  De ce fait, Michel Brunet avait raison de sous-titrer Québec Canada Anglais par cette idée : « Deux itinéraires et un affrontement» (Cf. supra «1969 - Bruno DESHAIES»).  Occulter le nationalisme canadian s'est s'illusionner gravement.  L'unité canadienne est le credo des gouvernements successifs à Ottawa et dans le Canada-Anglais. Le problème principal des Québécois réside dans l'absence de la création de son unité politique désirée sourdement par une majorité significative d'une masse de Québécois-Français.  Le PQ doit apprendre à parler à cette «masse».  Il ne l'a pas encore fait systématiquement pour contrer les obstacles qui sont sur son cheminUn très gros chantier à mettre en branle.  Le PQ hésite encore... ou bien, il ne parvient pas à choisir intelligemment l'optique indépendantiste.

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